f

Intervenants sur le Forex



Ajouter une légende

Pendant longtemps le Forex est resté exclusivement un marché interbancaire mais depuis les années 2000 il est considéré comme une classe d’actifs à part entière. La diversité des intervenants sur le Forex s’est donc fortement accrue avec l’essor des fonds de pension ainsi que plus récemment avec l’arrivée des particuliers. La diversité des participants et de leurs horizons de temps de trading fournit au Forex une incroyable liquidité.
Sur le marché des devises on retrouve principalement les intervenants suivants : Les Banques :
Ce sont les principaux et les plus anciens intervenants sur le Forex. La part des banques commerciales dans les transactions a diminué d’environ 20% en 10 ans mais elles restent majoritaires. Les banques ont principalement un rôle de courtier et interviennent sur le marché des changes pour transmettre les ordres de leurs clients qui sont d’autres établissements financiers, des entreprises ou des particuliers. Lors de ses transactions, les banques se rémunèrent sur le spread offert au client. Les banques interviennent également avec leurs propres capitaux sur des opérations spéculatives mais cette part reste faible dans leur activité. Les banques les plus actives sur le Forex sont UBS, Citigroup, HSBC et Deutsche Bank.

Les autres établissements financiers ou investisseurs institutionnels :
Ce sont les fonds alternatifs (hedge funds), les entreprises d’assurance, les fonds de pension, les Commodity Trading Advisors (CTAs)… Leur part dans les échanges sur le Forex a doublé en 10 ans et ils représentaient en 2007 environ 40% des transactions. Ces institutions utilisent le Forex de deux manières. La première est comme classe d’actifs à part entière. Ils spéculent alors sur l’évolution future des devises dans le but d’en retirer des plus-values. La deuxième est comme instrument de couverture. Le Forex est alors utilisé pour se protéger contre le risque de change quand ces institutions investissent à l’étranger.

Les entreprises multinationales :
Avec la mondialisation les entreprises ont dû avoir recours au Forex pour régler leurs dépenses effectuées en monnaies étrangères. Le but principal est pour elles de se couvrir contre le risque de change. Elles utilisent pour cela principalement des produits dérivés plutôt que le marché spot. Les plus grosses entreprises développent également des activités de spéculation sur les devises. La part des transactions effectuées par les entreprises augmente légèrement et représentait en 2007 environ 17% du volume global.

Les banques centrales :
Ce sont des organismes indépendants qui gèrent la politique monétaire de leurs pays. Les principales sont la banque centrale américaine (FED), la banque centrale européenne (BCE), la banque d’Angleterre (BoE) et la banque du Japon (BoJ). Elles interviennent pour leurs propres comptes, pour les gouvernements ou pour les organismes supranationaux comme le Fonds Monétaire international (FMI), la Banque mondiale ou la Banque des Règlements Internationaux (BRI). Leur principale activité est de gérer les réserves en devises des différents organismes mais elles interviennent parfois de manière indépendante ou de concert pour influer sur le cours des devises afin de maintenir une certaine stabilité monétaire.

Les particuliers :
Les avancées technologiques permettent maintenant aux particuliers d’investir sur le Forex. L’activité des particuliers s’est fortement développée depuis 2002 et progresse d’environ 30% par an. Autrefois marginale, l’activité des particuliers représente maintenant environ 2% du volume global. Les particuliers interviennent le plus souvent grâce à des plateformes de trading sur internet reliées à des courtiers détaillants (retail brokers) qui regroupent leurs ordres et les transmettent ensuite aux grandes banques qui exécutent les ordres sur le marché interbancaire.

Le trading automatisé :
Le recours à la négociation automatisée, appelée aussi négociation algorithmique, s’est développé rapidement depuis 2005. Le trading automatisé représenterait maintenant un peu plus de 20% du volume des opérations au comptant. Ce phénomène, stimulé par l’apparition des plateformes de négociation électronique, a permis à certaines institutions financières, en particulier les fonds alternatifs, de tirer parti de nouvelles stratégies, comme les opérations à haute fréquence. La plupart de ces stratégies sont des stratégies d’arbitrage entre les différents fournisseurs de liquidité ce qui uniformise les cours proposés mais on retrouve également des stratégies de suivi de tendance ou de retour à l’équilibre.
Parallèlement, de nombreuses institutions financières ont pu utiliser le négoce algorithmique pour accroître leur efficacité. Par exemple, les petites opérations au comptant peuvent être dirigées vers des « moteurs d’autonégociation », libérant les opérateurs physiques qui peuvent ainsi se consacrer davantage à des opérations complexes, tandis que les opérations de couverture peuvent être automatisées pour améliorer la gestion des risques.
Copyright © The foreign exchange marketThe foreign exchange market